Plaque d’identité communale et plaque de cocher

Peut-être avez-vous déjà vu cette jolie plaque bleue accrochée sur la façade de la mairie. C’est ce qu’on appelait une plaque d’identité communale.

Par la circulaire du 19 août 1859, le duc de Padoue, ministre secrétaire d’État de l’Intérieur, rappelle aux préfets les mesures prises pour l’installation de poteaux ou de tableaux indicateurs sur les routes impériales et départementales. Il demande que les chemins vicinaux en soit également pourvus. Cette circulaire précise que, pendant la campagne d’Italie, l’empereur Napoléon III avait constaté que toutes les localités transalpines étaient pourvues d’une inscription portant le nom de la localité et la distance la séparant des centres administratifs, chefs-lieux de canton et communes.

Un arrêté du préfet de la Drôme Mr Ferlay, en date du 17 avril 1861 va ordonner la mise en place dans chaque commune de la Drôme, d’une plaque en fonte indiquant le nom du département, celui de la commune et la distance légale de la commune au chef-lieu de canton, de l’arrondissement et du département. Elle sera peinte en bleu avec des inscriptions blanches.On remarquera que lors de la restauration les couleurs ont été inversées aux Pilles !

Le prix de cette plaque est de 12 francs et 55 centimes de l’époque prélevé sur le budget de la commune. Les plaques de distances légales sont plus communément appelées plaques d’identité communale. (d’après l’article de JL-B)

 

Plaque de cocher