Archives de catégorie : Convivialité

Un Pillois à l’honneur

Cette année, les prix d’excellence pour les critiques arabes et internationales ont été décernés au critique égyptien Safaa Ellaithy et au critique français Olivier Barlet pour leur contribution importante dans le domaine de la critique de films au fil des années !

Félicitations à notre cher trésorier de l’association Les Pilles, Histoire et Patrimoine ! Bravo Olivier !

Crèche des Pilles

La crèche des Pilles est en place.

Merci aux « petites mains » qui ont participé en particulier Pascal et Chantal V., Max bien entendu !, Lucienne et Olivier pour les bandeaux, Bryan pour le sapin et la mousse, Rémy pour la paille.

Merci à André et Laurette pour leur soutien moral ainsi qu’à Monsieur le Maire pour sa présence.

Vous pouvez venir l’admirer le 22 décembre 2021 entre 13h30 et 17h30.

 

Bonne Année 2021

Chers amis Pillois et amoureux des Pilles, chers amis adhérents,

L’année 2020 s’achève tout doucement et malgré le confinement, notre association a essayé de poursuivre son devoir de mémoire et ses activités :

  • Assemblée Générale masquée en août
  • Mise en place de panneaux historiques dans le village
  • Préparation avec Alexandre Vernin d’un nouveau bulletin dédié aux cadastres des Pilles
  • Appel à souvenirs pour la période 1944 – 1968.

Que l’an 2021 vous apporte Santé, Joie et Bonheur !

Je vous remercie d’avance de votre participation « distanciée » à nos activités. Profitez de ces moments pour plonger dans vos archives familiales riches en évènements et nous envoyer vos trouvailles.

Bonne et Heureuse Année à Tous

Marylène Delmarre,  Présidente

Traditions Provençales 3 : Les Treize desserts

A Noël, les familles provençales ont pour habitudes de présenter, sur un grand plateau, les Treize desserts typiques. Entre autres:

la pòmpa a l’òli, la pompe à l’huile: une brioche plate à l’huile d’olive et à l’anis; les quatre mendiants: représentant les différents ordres religieux catholiques ayant fait vœu de pauvreté : noix et noisettes pour les augustins, figues sèches pour les franciscains, amandes pour les carmes et raisins secs pour les dominicains ; les pommes ; les poires ; le verdaù (melon vert conservé dans le grain) ; le nougat noir et le nougat blanc ; les sorbets ; les raisins frais.

On trouve aussi:

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Traditions Provençales 2 : Le gros souper

Le gros souper (lou gros soupa, en provençal), était le repas maigre traditionnellement pris en famille le 24 décembre, avant la messe de minuit.

La table dressée comportait trois nappes de taille décroissante : une pour le « gros souper », une pour le repas du jour de Noël, le lendemain midi — repas composé de viandes —, et enfin la dernière pour le soir du 25 où les restes trônent sur la table.

Sur ces nappes, on dépose les blés ou les lentilles de la Sainte-Barbe, une branche de houx pour apporter le bonheur, ainsi que trois bougies. Le pain, posé à l’endroit, est coupé en trois : la part du pauvre, la part des convives et la part fétiche qu’on conserve dans une armoire. Il ne faut donc pas oublier de mettre un couvert de plus : le couvert du pauvre. Pauvre, désigne celui qui est décédé mais ce peut être aussi un mendiant qui passe et demande l’aumône. La part du pauvre est une survivance de la manne que les Romains offraient à leurs ancêtres.

Le repas maigre servi n’en était pas moins fastueux. Il commençait par l’aigo boulido, se continuait par des plats de poissons dont l’alose à l’étouffée, la morue à la raïto, et de légumes, dont les épinards aux escargots. Après avoir dégusté les sept plats maigres de poissons et de légumes, on pose sur la table les treize desserts que l’on mangerait au retour de la messe de minuit avec le vin cuit et, pour les affamés, se servait la petite oie

 

Traditions Provençales 1 : Cacho-Fiò

En Provence, la soirée de Noël commençait par l’ancienne coutume païenne du cacho fio.

Cet allumage rituel de la bûche de Noël (calendau, en provençal) correspondait à un rite du feu caché et présageait le retour du feu neuf, le feu du premier soleil de la nouvelle année.

Avant le gros souper le plus jeune de la famille et le patriarche choisissent la plus grosse bûche de bois de la maison (poirier, cerisier, olivier) et la tiennent chacun à une extrémité. Cela représente l’année qui commence et celle qui finit. Ils font trois fois (symbole de la trinité) le tour de la table avec et la mette dans la cheminée. L’aïeul arrose alors la bûche d’un peu de vin cuit en prononçant les paroles :

Cacho-fiò
Bouto-fiò

Alegre, Diou nous alegre,

Calèndo ven, tout ben ven,

Diou nous fague la graci de veïre l’an que ven

E se noun sian pas mai que noun fugen pas mens.

Bûche de Noël,
Donne le feu

Allégresse, allégresse !

Mes beaux enfants, que Dieu nous réjouisse !

Avec Noël tout bien vient,

Dieu nous fasse la grâce de voir l’an qui vient,

Et, si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins.