Conformément aux résultats du sondage effectué à la parution de la dernière Gazette où les habitants du village ont choisi dans une large majorité les économies d’énergie et la priorité écologique, l’éclairage municipal est dorénavant éteint de 0 h 30 à 6 h du matin. L’arrêté du maire en ce sens a été pris et les panneaux indicateurs seront posés sans tarder aux entrées du village.
Lire les arguments qui avaient été développés dans l’éditorial de la Gazette n°10 :
Vous savez que de nombreuses municipalités éteignent l’éclairage aux heures où dorment la plupart des gens : cela permet des économies d’énergie et de réduire considérablement les charges correspondantes au budget de la commune (30 %).
Cela évite aussi la pollution lumineuse qui a des effets sur le sommeil et la santé (troubles du métabolisme), et nous empêche de voir le ciel étoilé.
En outre, la biodiversité a besoin de l’alternance jour-nuit : elle est essentielle pour les plantes, insectes et animaux dans leur cycle biologique (alimentation, reproduction, migration…).
Les deux Grenelle de l’environnement ont insisté sur la lumière et le plan biodiversité de juillet 2018 invite à lutter contre la pollution lumineuse. Le gouvernement à indiqué en réponse à un parlementaire en avril 2013 que « pour les petites communes, l’extinction en milieu de nuit commandée par horloge astronomique est le moyen le plus simple pour faire des économies importantes sur la consommation d’énergie, la durée de vie des matériels et la maintenance. C’est en outre le seul dispositif permettant l’arrêt total de la pollution lumineuse. » (cf. site anpcen.fr)
Cela augmente-t-il l’insécurité et la délinquance ? Faut-il avoir peur de la nuit ? On est jamais à l’abri d’un problème mais les nombreuses études réalisées disent le contraire. En outre, la plupart des téléphones portables ont maintenant une lampe intégrée et l’on peut prendre l’habitude d’en avoir une à disposition. Comme à Lyon, des détecteurs de présence peuvent être installés, notamment sur les parkings, pour limiter les craintes.