Evolution de la pression fiscale

La taxe foncière sur les propriétés bâties a augmenté en moyenne de 16,42% en France entre 2009 et 2014, avec de grandes disparités entre les villes et les départements, selon une étude de l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), publiée le 14 octobre 2015.

La hausse est en ralentissement par rapport aux périodes précédentes de 2007-2012 (21,17%) et 2008-2013 (21,26%) mais reste « forte » selon l’UNPI, qui explique l’augmentation par la revalorisation annuelle des valeurs locatives (+7,94%) et la progression des taux d’imposition fixés par les communes et les départements (+7,86%).

Aux Pilles, le taux d’augmentation 2009-2014 de la taxe foncière est de 15,10 %, corrigé à 13,28 % si l’on inclut la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Cf. les chiffres de la Drôme.

Si l’imposition augmente, ce n’est pas le fait de la commune qui n’a pas voté de modification de son taux (maintenu à 11,05 %) malgré les investissements en cours. Par contre, le taux de l’intercommunalité a augmenté de 1,88 % en 2014 à 2,60 % en 2015, du fait des dépenses croissantes des communautés de communes qui prennent de plus en plus de compétences en charge. La taxe ordures ménagères n’a pas bougé, ni la taxe du département.

Même chose pour la taxe d’habitation dont le calcul est basé sur la valeur locative nette.