Déplacement du monument aux morts

11 novembre : cérémonie de commémoration à 11h 30 suivi d’un pot de l’amitié  salle polyvalente.

C’est le 3 juillet 1927 que le Monument aux Morts des Pilles fut inauguré à la sortie du village grâce à une souscription des habitants sous la houlette du Comité d’érection du Monument présidé par Alexandre SILAN plaçant « sous nos vigilantes sauvegardes cet édifice du souvenir et de la reconnaissance locale à ceux de nos enfants tombés pendant la guerre 14-18 au service du pays … afin que ce monument serve d’enseignement aux générations futures non pour glorifier la guerre … mais pour que nos enfants n’aient pas à connaître les horreurs qui ont ensanglanté notre génération, … pour voir luire un avenir de bonheur et de prospérité ». Discours d’inauguration d’Alexandre SILAN

A l’époque, la route nationale 94 passait devant le Monument mais avec un trafic pratiquement nul. Le parking de la Jardinière comme une bonne partie du parking de l’Olivier n’existaient pas. À la création du tunnel routier dans le village en 1975, les rochers extraits de la montagne ont servi à renforcer les digues et à créer les 2 places que nous connaissons actuellement. La nouvelle route créée, notre Monument aux Morts s’est trouvé relégué dans un coin de la place où personne ne le voit dès qu’un camion ou autre véhicule est garé ! De plus il tourne le dos à la place laissant un petit espace devant pour les cérémonies qui ne sont pas audibles avec la circulation intense générée par la route toute proche.

C’est pour cette raison qu’il a été envisagé de le déplacer après un sondage auprès des Pillois qui s’est montré positif en ce sens. C’est désormais chose faite grâce à une subvention du Département avec la Conservation du Patrimoine ainsi que de l’Office Nationale des Anciens Combattants sans oublier la participation de l’association Les Pilles, Histoire et Patrimoine.

C’est l’entreprise  BENINTENDI ET FILS de VAISON LA ROMAINE qui s’est chargée du chantier:  il s’agissait de déposer le monument et de le reposer dans l’endroit choisi en accord avec l’architecte des Bâtiments de France. Le déplacement fut réalisé dans le respect de ce que nos anciens auraient souhaité pour faire perdurer la mémoire du village lors de ce terrible conflit.

« Il faut des monuments aux cités des hommes , autrement où serait la différence entre la ville et la fourmilière. » Victor Hugo

« Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir » Ferdinand Foch

Cliquer pour voir le déroulement des travaux :