A Noël, les familles provençales ont pour habitude de présenter, sur un grand plateau, les Treize desserts typiques. Entre autres:
- la pòmpa a l’òli, la pompe à l’huile: une brioche plate à l’huile d’olive et à l’anis;
- les quatre mendiants*: représentant les différents ordres religieux catholiques ayant fait vœu de pauvreté : noix et noisettes pour les augustins, figues sèches pour les franciscains, amandes pour les carmes et raisins secs pour les dominicains ;
- les pommes; les poires ; le verdaù (melon vert conservé dans le grain) ;
- le nougat noir et le nougat blanc;
- les sorbets;
- les raisins frais.
On trouve aussi:
- les mandarines; ou d’autres fruits ;
- des confiseries : truffes au chocolat, fruits confits, calissons, nougat… ; la pâte de coing ou la pâte d’amande,
- les bugnes, ou merveilles, ou oreillettes: petits beignets à la fleur d’oranger ;
- les dattes.
Selon la tradition, chaque convive doit manger un peu de chaque dessert pour s’assurer bonne fortune pour toute l’année.
*Frédéric Mistral (1830–1914), donne la définition de ce que sont les quatre mendiants en Provence « Figues, noix, amandes et raisins secs ». Il précise que ces mendiants sont aussi dénommés pachichòis d’Avignon à Marseille